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Viticulture
07/09/2020 -
Maturité technologique vs maturité phénolique : la course est engagée !
Début septembre, la récolte des blancs et rosés se poursuit dans l’Hérault. Les rouges ne sont généralement pas mûrs. Les chantiers de ramassage de rouges débutent cependant parfois avec l’objectif de «mettre à l’abri» la récolte en cas de forte altération. En revanche pour les parcelles saines, la patience est recommandée.
Il faut en effet 4 à 5 jours après les pluies pour laisser passer l’effet de dilution et surtout permettre d’atteindre un bon niveau de maturité phénolique.
L’observatoire ICV montre qu’en fin de maturité (à partir de 14,5°) la perte de poids des baies reste faible, alors que le gain qualitatif (maturité des tanins, aromes) est rapide et important.
On peut donc attendre sereinement avant de vendanger les rouges (sous réserve d’un bon état sanitaire) et ce d’autant plus que l’épisode pluvieux du 28 août a ralenti la maturation technologique.
Contexte climatique et contrainte hydrique au 31 août
Le vendredi 28 août restera marqué par des précipitations généralisées sur l’Hérault de l’ordre de 20 à 50 mm.
Ces pluies apparaissent globalement plutôt favorables, car suivies cette semaine d’un climat sec et venté, avec une amplitude thermique jours-nuits > 15°C. Elles interviennent de plus sur un vignoble généralement sain.
Cet évènement permet de laisser progresser la maturité phénolique des rouges; sous réserve bien sûr du maintien de l’état sanitaire.
Suite aux précipitations, un suivi sanitaire très régulier des parcelles s’impose pour réagir à toute dégradation qui peut gagner en quelques jours.
Le vendredi 28 août restera marqué par des précipitations généralisées sur l’Hérault de l’ordre de 20 à 50 mm.
Ces pluies apparaissent globalement plutôt favorables, car suivies cette semaine d’un climat sec et venté, avec une amplitude thermique jours-nuits > 15°C. Elles interviennent de plus sur un vignoble généralement sain.
Cet évènement permet de laisser progresser la maturité phénolique des rouges; sous réserve bien sûr du maintien de l’état sanitaire.
Suite aux précipitations, un suivi sanitaire très régulier des parcelles s’impose pour réagir à toute dégradation qui peut gagner en quelques jours.
