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Quelles sont les conséquences de l’échaudage ?
De nombreux symptômes d’échaudage sont actuellement constatés, surtout sur les vignes à faible vigueur, ayant subi un stress hydrique plus ou moins marqué, partiellement défoliées dans la zone fructifère, et sur les faces sud, sud-ouest et ouest. Les parcelles ayant subi la concurrence de l’enherbement au printemps ou celles touchées par le mildiou sont également particulièrement touchées.
Quels sont les impacts sur la vigne ? Quelles conséquences sensorielles et analytiques de l’échaudage sur raisin ?
Quels impacts de l’échaudage ?
- Des brûlures sur feuilles, avec accentuation de la défoliation.
- Des symptômes plus ou moins marqués sur grappes, allant du brunissement au flétrissement, avec sur les rouges, notamment sur Grenache et Merlot, une décoloration de la pellicule.
Quelles conséquences sensorielles de l’échaudage sur raisin ?
- Brunissement des baies sur les blancs, perte d’anthocyanes sur les rouges.
- Perte des arômes fruités frais ou confiturés, et apparition d’arômes de type fruit cuit, pruneau, ou infusion.
- Flétrissement dans les cas graves, avec pulpes gélatineuses.
Quelles conséquences analytiques ?
- Forte augmentation du pH par rapport à la semaine passée, diminution du malique.
- Des niveaux d’acide malique qui peuvent être très bas sur des cépages à faible teneur naturelle comme le Grenache, et sur des parcelles avec rationnement hydrique
- Des valeurs très faibles d’anthocyanes. Ce phénomène ne concerne pas que les parcelles en situation de rationnement hydrique. Tous les cépages rouges sont concernés.
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Le saviez-vous ?
L’acide malique dans le raisin
Le potentiel d’acide malique dépend des conditions de développement de la vigne et des opérations culturales :
L’acide malique est dégradé pour assurer la régulation thermique des feuilles et des raisins et le chargement en sucre des baies.
Quand les teneurs en malique sont basses (<1 g / L), le chargement en sucre du raisin est fortement réduit : les augmentations de sucres mesurées procèdent de la concentration des baies.
Des teneurs de malique inférieures à 0,4 g/L ont été mesurées dans de nombreuses situations, dans les secteurs à faible pluviométrie printanière, ce qui est exceptionnellement bas, y compris pour des Grenache. |
Source : extrait du Flash Info Vendanges ICV du 31 août 2023
