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OenologieViticulture
01/10/2021 -

Les mauvaises herbes ont-elles des conséquences sensorielles ?

Les mauvaises herbes ont-elles des conséquences sensorielles ?

 

Les érigérons et autres mauvaises herbes inquiètent légitimement les vinificateurs. Sur ce millésime 2021, les érigerons pullulent dans les vignes, à un niveau rarement atteint dans le passé. Quel est leur impact sur les profils sensoriels en pressurage direct, en thermo ou en macération en rouge classique ?

 

 

Est-ce en raison de la pluviométrie estivale, assez régulière ? De contraintes économiques liées aux perspectives de baisses de récolte suite au gel ? De l’abandon rapide des herbicides par des vignerons encore peu aguerris à des itinéraires techniques et matériels nouveaux pour eux, ou ne disposant pas des ressources humaines nécessaires pour les mettre en œuvre ?

 

Quelles que soient les causes, le développement de mauvaises herbes est flagrant sur ce millésime.

 

Pour évaluer l’impact des adventices, le Groupe ICV a lancé un essai à la cave expérimentale.

 

Sur une parcelle de Grenache fortement contaminée en érigerons (cf. photo), 50 kg de raisins ont été prélevés sur une vingtaine de pieds.

 

Tous les érigerons présents sur le rang de la placette vendangée ont été ensuite ramassés, puis amenés séparément à la cave expérimentale. Ils ont été introduits dans l’érafloir-fouloir avec les raisins. Le battage de l’érafloir a reconstitué celui d’une machine à vendanger, faisant tomber les fleurs, graines et feuilles desséchées. Le raisin foulé a ensuite subi une macération à froid d’une nuit, puis pressé, débourbé le lendemain et vinifié en rosé. La plupart des déchets verts ont été éliminés au pressurage.

 

Un autre essai a été réalisé selon le même protocole expérimental avec un mélange de diverses adventices : saladelles, chénopodes, amaranthes…

 

Quels que soient les modes de vinification, les modalités qui ont été en contact avec les adventices présentent des notes végétales plus intenses, qui au minimum donnent les sensations qu'on aurait sur des raisins nettement moins mûrs que ceux de la modalité témoin. On retrouve ces notes aromatiques surtout au nez mais aussi, moindres mais présentes, en bouche. Au stade où nous les avons goûtés cette semaine, les vins en cours de FA ou en attente de FML semblent plus impactés par le mélange d'adventices que par l'érigéron seul.

 

 

Pour toute question, contactez votre consultant ICV.

Source : extrait du Flash Info Vendanges du 30 septembre 2021.

 

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