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Innovation
01/09/2021 -

Découvrez l'équipe qui décrypte le Millésime 21 !

Découvrez l'équipe qui décrypte le Millésime 21 !

La dynamique équipe R&D du Groupe ICV est sur le pont depuis plusieurs semaines pour vendanger et vinifier avec un coup d'avance, et vous livrer les clés pour réussir ce nouveau Millésime.

Retrouvez les principales observations au 26 août.

Le Groupe ICV a mis en place en 1995 un Observatoire du Millésime qui repose sur le suivi dans le temps de 23 parcelles précoces du Languedoc Roussillon (Cabernet-sauvignon, Carignan, Chardonnay, Grenache, Merlot, Sauvignon, Syrah).

 

L’équipe de la R&D ICV réalise 2 contrôles de maturité par semaine et procède en cave expérimentale à une vinification à 12 % vol (blancs) et 12,5 % vol (rouges).

 

 

Une équipe dynamique de 15 stagiaires pour réalise le suivi de l’Observatoire du Millésime et le travail en cave expérimentale, sous la direction de Lucile Pic et de Jacques Mathieu.

 

De l’observatoire du Millésime à la cave expérimentale, suivez en vidéo toutes les étapes d’une structure unique et innovante.

 

 

En bonus, revivez image par image de 7h du matin à 18h la vie de l’équipe R&D de l’ICV lors de la préparation du Millésime 2020.

 

Revenons au Millésime 2021 : l’essentiel au 26 août

 

Des vitesses de maturation variables selon les cépages.

Après le coup d’accélérateur de la semaine précédente suite à la canicule et au mistral, les cinétiques progressent sur un rythme plus modéré.

 

Des prises de poids intéressantes, mais toujours des petites baies

A part sur Chardonnay, proches de la maturité, tous les cépages ont grossi de + 3 à + 7 % en une semaine. Malgré cela, les baies restent plus petites que l’an dernier, et en dessous de la moyenne des 10 dernières années. Cette poursuite de la croissance des baies explique la progression relativement modérée des degrés malgré des chargements en sucres normaux.

 

Des acidités totales élevées, mais également les pH

A degré potentiel équivalent, les niveaux d’acidité des raisins sont plus élevés que la moyenne des années précédentes, du fait de teneurs élevées en acide malique.

 

Mais les pH sont également plutôt élevés, et l’écart semble augmenter avec la maturation, quand les degrés potentiels dépassent 11 % vol. Ces caractéristiques confirment les observations de la semaine dernière. L’acidité en 2021 est caractérisée par :

 

  • un niveau élevé d’acide malique qui se maintient au cours de la maturation. La dégradation est assez régulière, du fait des conditions climatiques assez tempérées : nuits fraîches, températures maximales aux environs de 30°C.
  • des teneurs basses en acide tartrique
  • des teneurs élevées en potassium

 

Des teneurs en anthocyanes moyennes, avec un retard de maturité phénolique

Sur les rouges, les teneurs en anthocyanes totales (ApH1) et en polyphénols totaux sont dans la moyenne des 10 années précédentes à degré potentiel comparable, en baisse par rapport à 2019.

 

Dégustation des baies : des pulpes intéressantes, mais des pellicules très dures

Les premières dégustations de baies montrent dans l’ensemble des pulpes agréables, juteuses, avec une présence acide agréable même à des niveaux de sucres élevés (12,5% à 13 % vol sur les Chardonnay). Le fruité se développe précocement, et les notes herbacées sont absentes très tôt.

Les pellicules se colorent rapidement sur les blancs, paraissent assez fines dans l’ensemble mais restent très dures, herbacées et astringentes.

 

Sur les rouges, on constate fréquemment des colorations incomplètes, avec des pellicules translucides sur les faces à l’ombre ou au niveau du pédicelle. A la mastication, elles restent très dures et herbacées. Dans l’ensemble, l’aptitude au détachement reste difficile, même sur des raisins aux pulpes fruitées, signe que la maturité est loin d’être atteinte.

 

Effet du gel : toujours des disparités intraparcellaires

Les différences intraparcellaires constatées la semaine dernière se maintiennent entre le secteur gelé et la partie épargnée.

 

Le grossissement des baies sur la partie gelée a été plus important (phénomène de compensation lié au faible rendement). De ce fait, l’écart en degré potentiel a augmenté (alors que le chargement en sucres est le même), les différences d’acidité totale et de pH se réduisent, mais la partie gelée est toujours beaucoup plus riche en acide malique

 

Pour aller plus loin contactez votre consultant ICV. Retrouvez les services Viticoles du Groupe ICV.

 

Source : extraits du Flash Info Vendanges ICV du 26 août 2021

 

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