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Les vendanges se terminent, laissant derrière les coups de ciseaux des vendangeurs ou les batteurs des machines, des vignes avec des feuillages encore bien verts ou affectées par la sécheresse et les maladies. Quelles sont les principales actions à mener ? Comment gérer les dégâts de la pyrale des agrumes ?

La vigne utilise cette phase de son cycle pour réaliser une accumulation de réserve sous forme d’amidon dans ses bois. Il faut donc préserver le feuillage lorsqu’il est fonctionnel.

Un travail superficiel des sols permet également d’ «ouvrir» précocement les sols et permettre la pénétration des pluies d’automne.

La mise en place de couverts végétaux peut être réalisée dès maintenant, d’autant que les températures encore clémentes permettent la germination des graines semées.

Par ailleurs, nous avons vu cette année des dégâts d’eudémis et surtout de pyrale des agrumes (Cryptoblabes gnidiella), beaucoup plus importants que d’habitude et dans toutes les zones.

La visite de vignes déjà vendangées montre qu’il y a encore des grappes oubliées ou des rafles avec des raisins flétris/séchés pouvant héberger des formes de conservation de ces ravageurs. Ceci peut expliquer la propagation des tordeuses sur des secteurs où elles étaient peu présentes les années précédentes. Ce qui surprend, c’est le nombre de chrysalides et de vers encore actifs que l’on peut trouver facilement à ce stade.

Que peux faire le vigneron pour l’an prochain ?

Selon le niveau d’infection de l’année, la stratégie de lutte l’an prochain devra intégrer la lutte contre l’eudémis ET la pyrale des agrumes. Une méthode de lutte par confusion sexuelle vient d’être homologuée pour cette dernière tordeuse.

En cas d’infestation, la destruction des rafles et sarments de taille doit être réalisée soigneusement, en brûlant par exemple les parties contaminées.

Source : Observatoire maturité ICV Pyrénées Roussillon au 22 septembre 2020

Pour aller plus loin, contactez le centre œnologique ICV Pyrénées Roussillon.