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Beaucoup de caves terminent les apports, clôturant pour certaines 4 petites semaines de vendanges, courtes mais intenses.

Sur les secteurs tardifs, les rouges continuent d’entrer en cave. Les conditions de maturation sont excellentes. 

Comme souvent (toujours?),  ceux qui ont choisi d’attendre, et pu le faire, sont gagnants : les rouges entrés récemment en cave sont très intéressants : couleur, tanins murs, richesse aromatique..

Même s’il est trop tôt pour dresser un bilan chiffré, il est certain que les effets des canicules et de la sécheresse ne se font pas ressentir partout de la même façon. Les zones autour de Montpellier, la zone littorale et le piscénois semblent les plus affectées. Certains secteurs ont la bonne surprise de faire une vendange assez comparable à l’an dernier en terme de volume. 

 

 

Toujours utile, même sur raisins murs, une mise au propre rapide et soignée est particulièrement importante sur les vins rouges issus de vendanges à degré élevé mais pas parfaitement mûre, en effet :

- Ces vins sont souvent un peu légers en couleur et les particules solides encore présentes fin FA risquent de fixer une partie de la couleur.

- Ces vins vont souvent gagner à être microoxygénés, pour gagner en volume, polir les tanins astringents ... et stabiliser la couleur : l’oxygène est beaucoup plus efficace sur vins clarifiés.

 

Un premier soutirage soigné avec renvoi par le haut de la cuve, pour bien dégazer, est un préalable indispensable.

Centrifugation ou deuxième soutirage après quelques jours.

Pour les vins particulièrement chargés , et en particulier les presses (à valoriser particulièrement cette année) un réenzymage léger et précoce (p.e. 1g/hl Kzym+rouge®, juste après le pressurage), et un collage avec gélatine ou patatine seront en outre nécessaires pour obtenir une bonne clarification.

 

Profitez de l’été indien : lorsque la maturité des pépins et la microbiologie le permettent, excellents retours de terrain des macérations finales à chaud, couplées à un travail doux du vin, pour enrober et gagner du gras sur rouges. 

 

Ce n’est pas le cas tous les ans, mais l’apport de la microoxygénation semble tout à fait approprié au millésime, en particulier :

-Sur les tanins moyennement murs, durs et fermes, pour développer le fruité mur, structurer, harmoniser

-Sur les maturités faibles pour développer le fruité frais au détriment du végétal, et stabiliser la couleur

 

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