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La conversion bio : une formalité ?
Les surfaces cultivées en agriculture biologique poursuivent leur progression, passant de 14% du vignoble français en 2019 à 17% en 2020. Les nombreuses démarches de conversion vont encore élargir ce périmètre. Ces conversions restent cependant exigeantes pour les exploitations viticoles et nécessitent une forte capacité d’anticipation.
Côté marché
La vente de vins bio est en hausse structurelle, avec un taux de croissance annuelle de 13% en moyenne entre 2012 et 2020
Si le marché de l’ensemble des produits alimentaires certifiés AB semble ralentir, les vins bio poursuivent malgré tout leur progression (+9% en 2021 en valeur), en particulier grâce à la vente directe (45% des ventes). Les ventes en vrac affichent en revanche quelques signes de ralentissement commercial. On note également un premier recul des ventes de vin bio en grande distribution. Des tendances à suivre au regard des nouvelles surfaces en conversion (69 600 ha en 2021, soit une hausse de 21% par rapport à l'année 2020) qui vont arriver sur le marché.
Les perspectives de relais de croissance pourraient arriver de l’export. Selon une étude réalisée par Ipsos pour l’Observatoire européen des vins bio en 2022, 39% des européens ont déjà consommé du vin bio (9 points de plus qu’il y a 6 ans) et 29% d’entre eux ont intégré ces vins dans leurs habitudes de consommation (+ 12 points). Un choix qui repose sur une motivation qui n’est pas prête de s’atténuer : les préoccupations environnementales (61% des consommateurs choisissent le vin bio pour son meilleur respect de l’environnement).
Côté vignoble
Si les surfaces bio s’étendent sur l’ensemble du territoire, certaines régions sont aujourd’hui plus en avance et représentent à elles seules 79% du volume : Occitanie (42 000 ha en bio), Rhône, Bordeaux, Provence et Corse.
La conversion : loin d’être une formalité !
La conversion à l’agriculture bio pour une exploitation viticole nécessite un travail important d’anticipation, le déploiement de nouvelles pratiques et des investissements.
Il faut repenser la gestion des maladies, de l’enherbement, bien souvent même l’organisation du travail au sein de l’exploitation. Si la majorité des vignerons réalisent avec réussite leur conversion, certains rencontrent des difficultés qu’ils n’avaient pas anticipées au départ.
C’est pourquoi les consultants viticoles du Groupe ICV vous proposent leur expertise pour répondre à vos problématiques, quel que soit le stade de votre démarche.
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Sources : Vitisphère : premiers signes de ralentissement commercial des vins bio (13/5/22) / la consommation des vins bio fait de la résistance (10/6/22), L’agriculteur provençal : les vins bio ont d eplus en plus la côte en Europe (15/6/22)
