Newsletter Contactez-nous Oenobox Facebook Linkedin Youtube
separateur-imagestetiere

Actualités

Retour à la liste des actualités
Viticulture
22/06/2016 -

Floraison 2016 : belle sortie plutôt tardive

floraison vigne 2016

La floraison s'est terminée dans la plupart des secteurs, avec environ une semaine de retard sur 2015.  Les comptages réalisés par les consultants ICV montrent une belle sortie. Si les pluies printanières en Languedoc ont enrayé un début de sécheresse, qui s’annonçait proche de celle de 2014, la situation en Provence montre un déficit hydrique marqué.

 

Floraison plutôt tardive

 

Avec jusqu’à une semaine de retard sur 2015, 2016 s’annonce plutôt comme un millésime tardif, proche de 2012, tout en gardant une semaine d’avance sur 2013, millésime historiquement tardif.

 

Pourtant, le débourrement a été plutôt précoce, comparable à celui de 2015. Rien de surprenant  à cela, car la vitesse de développement de la vigne entre débourrement et floraison, puis véraison, est étroitement corrélée aux températures au-dessus de 10°C. Or les mois d’avril et de Mai 2016 ont été assez frais. Cette fraîcheur qui s’est manifestée dès le débourrement a entraîné un développement assez lent de la vigne, avec une certaine hétérogénéité. Contrairement à 2015, on retrouve un écart « normal » entre les secteurs précoces et les secteurs tardifs.

 

Belle sortie

 

Les comptages réalisés par les consultants ICV du Gard montrent une sortie en légère augmentation par rapport à 2015. Sur les 20 dernières années, c’est le troisième millésime en nombre de grappes par souches, juste derrière 2013 et 2014.

 

Ces observations sont confirmées dans d’autres régions. L’augmentation du nombre de grappes par souche traduit une évolution des modes de taille, particulièrement en secteur IGP, où les vignerons cherchent depuis désormais plusieurs années à augmenter les rendements pour assurer l’équilibre économique des exploitations. La fertilité (nombre d’inflorescences par bourgeons) semble de plus être plutôt élevée en 2016, notamment sur Grenache.

Si le nombre de grappes par souches est la composante principale du rendement (elle explique 60 % de la variabilité du rendement des parcelles), il faut attendre la nouaison pour évaluer l’impact de la coulure. Et bien entendu, les conditions climatiques de l’été prochain (et notamment le régime pluviométrique) seront importantes pour définir le volume final de récolte, qui, à la floraison, s’annonce plutôt généreux.

 

Printemps pluvieux en Languedoc, sécheresse en Provence.

 

Après un hiver très doux, et avec un déficit pluviométrique général sur le pourtour méditerranéen (tout  particulièrement sec dans l’ouest Hérault et une partie de l’Aude), le printemps a profondément modifié la situation, avec un mois de Mai pluvieux en Languedoc, alors que le déficit pluviométrique se maintenait en Provence.

 

Désormais, alors qu’en Languedoc, la plupart des parcelles ont fait le plein des réserves en eau, le déficit hydrique s’accentue en Provence.

 

Etat sanitaire correct

 

L’état sanitaire du vignoble est dans l’ensemble correct. Les pluies de Mai ont favorisé le développement du mildiou, sans provoquer actuellement de dégâts significatifs, mais la vigilance reste de mise.

 

Le black rot continue sa progression en Languedoc. De plus en plus de parcelles sont touchées, dans des secteurs où cette maladie était jusqu’ici absente. Mais contrairement à 2015, on n’observe pas de dégâts significatifs à la floraison : les vignerons ont adapté leurs stratégies de lutte pour faire face à cette maladie.

 

Pour plus d’informations, consultez les différentes notes rédigées par les centres ICV :

La newsletter ICV

Abonnez-vous à notre newsletter et recevez toutes nos exclusivités directement dans votre boîte mail...

Cliquez-ici
rejoignez-nous maintenant !