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Viticulture
03/10/2019 -

Comment préparer la mise en réserve des vignes après la vendange ?

Comment préparer la mise en réserve des vignes après la vendange ?

Les vendanges se terminent et déjà des actions au vignoble sont nécessaires en particulier sur le feuillage pour assurer une mise en réserve optimale.

 

La vigne commence la mise en réserve d’amidon, d’acides aminés et d’éléments minéraux à partir de la véraison et s’arrête lorsque le feuillage se dessèche.

La quantité stockée dépend fortement des conditions physiologiques de la vigne, de la date de vendange et de la climatologie. Son estimation est difficile d’autant que la majeure partie des réserves est stockée dans les racines.

Valoriser et garder un bon feuillage fonctionnel après la vendange est donc important. Cependant, avant toute action, il est nécessaire d’évaluer ce feuillage. Celui-ci peut être très abîmé après le passage de la machine à vendanger, la sècheresse ou la présence des carences estivales (potassium, magnésium & manganèse).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Deux types de feuillages de vigne observés cette année : à gauche, Grenache Noir avec important stress hydrique, sol non travaillé (terroir de Tautavel) ; à droite, Grenache Noir avec beau feuillage fonctionnel, sol travaillé un rang sur deux (terroir du massif de l’Agly)

 

La fin de vendange précoce et les conditions climatiques actuelles (proche de l’ « été indien ») nous permettent de bénéficier d’environ 1 mois de travail sur les vignes après la récolte.

Uniquement sur les vignes possédant encore un feuillage fonctionnel, on peut combiner plusieurs opérations viticoles :

  • un travail superficiel du sol, par binage, comme déjà évoqué la semaine dernière ; c’est le seul travail possible à ce stade vu l’état de sècheresse du sol ; il peut être combiné à un désherbage mécanique du rang si cela est nécessaire ;
  • un apport automnal d’engrais avec un engrais minéral, organo-minéral ou organique avec 5-10 unités d’azote, car l’activité racinaire permet encore une absorption efficace ;
  • une irrigation des vignes, lorsque le vignoble est équipé, avec 20-30 mm sur plusieurs semaines et tenant compte des pluies et de la texture du sol.

L’irrigation peut être pratiquée également sur les vignes en stress hydrique afin de « recharger » les sols en eau, et pour anticiper une éventuelle mauvaise pluviométrie cet automne-hiver. Il est nécessaire préalablement de labourer superficiellement la vigne.

La protection du feuillage peut nécessiter un traitement phytosanitaire complémentaire. La protection phytosanitaire concerne en particulier :

  • les plantiers de vignes, dont le feuillage bas et parfois en croissance est sensible au mildiou ; ce feuillage est nécessaire à l’enracinement de la vigne, même à cette période ; en zone sensible, on peut appliquer un sulfate de cuivre du type bouillie bordelaise à ½ ou 1/3 de dose (contre le mildiou) ;
  • les oliveraies dont la production est en cours de maturation, sensibles à la maladie de l’œil de paon et surtout la mouche de l’olivier sur certains secteurs.

 

Les consultants viticoles ICV sont à votre écoute pour toute question.

 

 

Extrait de l’Observatoire Maturité ICV Pyrénées Roussillon du 30 septembre 2019.

 

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