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Oenologie
01/10/2020 -

2020 : année facile ?

2020 : année facile ?

Alors que les vendanges se terminent dans l’Hérault, l’heure est aux vinifications avec déjà des premiers bilans sur la gestion des fermentations et de l’acidité des vins.

Avancement des vendanges

 

A part quelques sélections de rouges ou de vendanges tardives, les vendanges seront globalement terminées fin septembre sur l’Hérault.

 

L’épisode cévenol redouté de samedi dernier a fait peu de dégâts, mais a poussé les secteurs inondables à accélérer le rythme.

 

Les pluies et la fraicheur n’aident pas les derniers raisins à monter en degré.

La situation actuelle du vignoble est celle d’un état sanitaire qui tient sur la plupart des secteurs, mais un feuillage globalement très altéré et déjà sénescent qui peine à nourrir la plante. Les pratiques habituelles de traitement au cuivre ou d’irrigation d’automne ne seront généralement pas utiles cette année. En revanche, le millésime se prête bien au semis d’engrais verts.

 

Une année facile ?

 

Tous les œnologues en témoignent : les fermentations ont été particulièrement franches et faciles à gérer cette année… lorsque les bonnes pratiques (« 15 points clefs ») ont été suivies.

 

Cependant, comme souvent, des difficultés apparaissent en fin de campagne. En fin de fermentation alcoolique (FA), l’arsenal de relance est limité : brassages, « détoxification » du milieu par soutirage, complément nutritionnel… Lorsque l’arrêt de FA est établi, seule une relance effectuée dans les règles de l’art est efficace.

 

Autre caractéristique du millésime, l’acidité des vins perturbe les dégustations de rouge sous marc, en renforçant la sensation d’agressivité des tanins. Il faut souvent attendre jusqu’à 3 semaines et un travail prolongé du chapeau de marc pour observer un gain significatif de volume en bouche…qui ne se révélera pleinement qu’en fin de FML. Noter que sur les raisins dilués au départ, il est illusoire d’attendre un enrobage significatif en allongeant la durée de cuvaison. Les polysaccharides du raisin seront insuffisants : il est plus payant de décuver et travailler les vins avec de la biomasse levurienne, des LSI ou du bois pour le rééquilibrer.

 

Le travail des lies est en effet une des voies à privilégier pour gagner en volume en bouche cette année. On rappelle que le processus d'autolyse est très dépendant de la température et de la teneur en polyphénols. Il dure environ 2 mois sur les blancs/rosés à plus de 10 mois sur les rouges très tanniques ou élevés en barrique. La remise en suspension favorise le processus mais ne l'accélère pas énormément. On n’a jamais pu démontrer un impact direct de l’O2 sur l’autolyse.

Le travail avec des LSI type Booster ® et Punchy ® donne des résultats comparables. Il est plus facile (autolyse en 10 jours) et moins risqué (pas d’activité sulfite réductase, pas de contamination microbienne)

 

Source : Tendances Millésime ICV Hérault - 25 septembre 2020

 

Pour aller plus loin, contactez votre centre œnologique ICV.

 

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