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Analyse sensorielleMarché et stratégie
23/08/2014 -

Vins Rosés de Provence : professionnels et amateurs ont-ils les mêmes préférences ?

panel ICV rosés Provence

Les rosés des caves coopératives de Provence ont le vent en poupe et leur part de marché ne cesse de progresser. Couleur, arôme, fraîcheur…y a-t-il un profil « parfait » plébiscité par les consommateurs autant que par les professionnels ? Comment obtenir cet équilibre tant attendu ?

Pour répondre à ses questions, le centre œnologique ICV de Provence a organisé un événement inédit et riche d’enseignements : le 1er panel de dégustation des rosés de coopératives provençales, confrontant un jury professionnel à un jury amateur.

 

Plus de 80% des caves coopératives de Provence ont répondu à cette initiative originale qui s’est tenu en juin 2014 au centre œnologique ICV de Brignoles. Au total : 50 cuvées de rosés 2013 sur la table ! L’analyse des itinéraires techniques des vins les plus appréciés a ensuite permis d’alimenter un débat technique.

 

Le constat : les préférences des professionnels sont sensiblement différentes de celles du grand public.

Sur les 8 rosés les mieux classés de chaque jury, on ne compte que 2 cuvées communes !

Les vins uniquement plébiscités par les professionnels sont élaborés par les caves de Carcès (cuvée Sublime), Pierrevert (Jean Giono), Pignans (Rosé des anges), Pourcieux (Diva), Sénas (les Lavandes) et le Cellier des 3 collines (Vitis 3).

Pour le jury amateurs : La Cadiérenne (Grande tradition), La Fare des Oliviers (Gris), Saint Romain (Tour de l’horloge), Roquebrusanne (laoucien), Plan de la Tour (les marquets) et Puget-ville (Elite).

 

2 rosés font l’unanimité des jurys :

. La cuvée Royale de la cave de Saint Maximim : robe très pâle, nez complexe avec des notes de framboises, bouche onctueuse et d’une grande élégance.

. Le merlot des Côteaux de Grambois : jolie robe abricot scintillante, nez thiolé, bouche longue, rafraîchissante et bien équilibrée.

 

Quels enseignements en tirer ?

La quinzaine de vins préférés affichent deux caractéristiques communes :

. Des couleurs claires

. De la sucrosité (sans sucres), de la finesse et de la complexité

 

En revanche, il est difficile d’extraire des points de convergence sur le profil aromatique et le process d’élaboration :

. Le type « amylique » est aussi bien noté que le « agrumes thiol »

. Le itinéraires techniques sont variés et les relations causes / effets difficiles à établir de façon récurrente.

 

Un constat qui montre que si le producteur doit respecter quelques règles incontournables dans l’élaboration de sa cuvée, il n’y a pas de solution unique. Les spécificités de chaque terroir et le talent de chaque vigneron comptent pour beaucoup dans la réussite.

Afin d’approfondir les questions techniques et de confronter les expériences, un débat technique avec les consultants ICV a suivi la présentation des résultats.

Les principales conclusions :

  • Quelles pratiques ont fait leurs preuves ?

. La récolte matinale

. Les sélections parcellaires

. La prise en compte du stress hydrique dans le suivi des maturités et des rendements

. Une mise en bouteilles au 1er trimestre de l’année

. Des doses de SO2 total bien maîtrisées. La performance du rapport SO2 libre / SO2 total est bien corrélée à l’utilisation de levures faiblement productrices de SO2 et d’éthanal (comme la levure Lalvin ICV Okay).

  • Faut-il privilégier un profil ?

Le fait que les vins préférés aient été notés « complexes » ou parfois simultanément « amylique », « thiolé » et avec des notes de « fruits blancs / jaunes », laisse penser que l’assemblage de différents profils aromatiques peut plaire aux professionnels, comme au grand public, et constituer un facteur clé de succès.

  • Quelles sont les techniques innovantes ?

. L’oxydation contrôlée des moûts : voie de synthèse de précurseurs thiolés

. La nano oxygénation : apport de très faibles quantités d’oxygène par un brassage avec mélange d’azote faiblement enrichi en oxygène

. Le chauffage des moûts : grain en volume, développement de notes fruitées mûres avec correction des défauts herbacés.

 

Pour accompagner les caves dans ces nouvelles techniques, le Groupe ICV propose des essais et expérimentations sur site ou en cave expérimentale.

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